Un community manager n’est pas l’équivalent virtuel du « pisseur d’encre », rôle auquel on réduit parfois les rédacteurs.
Un community manager n’est pas un fonctionnaire du 2.0 et encore moins une fashionista, un fashionisto connu(e) uniquement d’une cour qu’elle/il fréquente ou des personnes qu’elle/il sait charmer.
Un bon community manager n’est pas, encore moins, un champion local du jeté de cartes de visites, semblable à des filets dans lesquelles on finit par « chopper » un prospect…
Le community manager est dès aujourd’hui l’artisan de demain. Ses outils sont numériques, parfois virtuels.
Le community manager est un stratège œuvrant sur des secteurs fluctuants et avec des réseaux dont les règles changent au quotidien.
Community Manager
Le community manager est un « vrai passionné ». Il ne fait pas cela parce qu’il a tout essayé.
Le community manager sait entendre, écouter ses clients car il partage leur passion et envie leur talent.
Le community manager est l’artisan du « faire-savoir », là où ses clients sont les acteurs d’un savoir-faire.
Le client d’abord, l’ego ensuite.
Le community manager n’est pas un flatteur mais un metteur en scène sur les écrans numériques.
Le community manager est la plume qui fait que l’on peut s’envoler
Le community manager est l’œil aiguisé qui parfois sait guider la prise de belles photos.
On pourrait là comparer la situation des « community managers » à celles des « photographes ». A cette tendance qui pousse à penser que chacun est photographe à partir du moment où il a un bon appareil … Chacun serait capable d’être un bon « community manager » parce qu’il saurait capable de poser 3 mots sur un statut.
Le community manager, c’est le partenaire de son client, celui qui veut faire rayonner celui-ci et non s’en servir pour flatter son propre ego. Le community manage est humble. Il peut devenir le complice de son client, permettre un effet miroir pour aider celui-ci.
Le bon community manager est un « influenceur » dont l’influence dépasse aussi le cercle restreint de l’Internet et là, il permet de toucher une ou plusieurs communautés… pour ses clients d’abord. Il n’a pas 3 amis et 12 likes y compris sur ses posts personnels, car il rayonne, et est un « animal social » et de réseaux…
J’avais envie de l’écrire. C’est fait !
À propos :
Stéphane Bourhis enseigne à l’Université de Strasbourg où il est chargé de cours, soucieux de transmettre à ses étudiants, comme aux clients de Red-Act les moyens d’être autonomes, impactants et efficaces.
Membre et Délégué régional de l’APCIG (Association Professionnelle des Chroniqueurs et Informateurs de la Gastronomie et du vin), il a à cœur d’accompagner les professionnels du tourisme, de la gastronomie, de l’hôtellerie et de la Restauration dans leur communication du quotidien y compris comme Community Manager externe.
Fondée en août 2004, l’agence Red-Act a fait le choix de se spécialiser dans la communication « digitale », dans la conception-rédaction et la production de contenus à valeur ajoutée. Elle a développé des stratégies liées à l’image de marque, l’animation des réseaux sociaux et à l'accompagnement de personnalités politiques comme de chefs d'entreprises.
